Dernières nouvelles :
Le premier week end de mai,
beaucoup de funérailles étaient fêtées à travers le pays (période avant la
saison des pluies). Quelques mois ou années après un décès, « une
fête » avec messe et/ou rituels traditionnels ont lieu en l’honneur du
défunt. J’ai donc été invité à fêter à Garango pour le papa de mon ami Modeste,
« mon petit frère burkinabè » (voir post précédent). J’ai voyagé le
samedi jusqu'à Tenkodogo (voir post précédent, pour une description plus
détaillée du paysage) et le dimanche direction Garango à une vingtaine de Km (en
photo, nous étions au pied de « collines », secteur 2). Après les
salutations à la famille, et aux amis, nous nous sommes installés sous les
manguiers pour boire bières (dolo et « modernes »), sucreries, et
manger le tô, viandes et poulets, et en desserts : « les oreilles du
bissa » (ethnie de Garango, et donc spécialité locale) : genre de
crêpes que l’on mange avec de l’huile et du sel. Nous sommes rentrés en bus
dimanche soir sur Ouagadougou, pour préparer la rentrée du Lundi.
En photo une petite revenant de l’école en tenue traditionnelle
à Tenkodogo. Samedi était le jour où les
enfants viennent en tenue traditionnelle dans une école locale. Chaque école
choisit son jour dans l’année où les enfants troquent leurs uniformes contre
les tenues traditionnelles. 2 autres photos sont prises par mes parents en
avril lors de la journée traditionnelle de l’école primaire à côté de chez
nous.
Informations : Au niveau
météo : Depuis un peu plus d’une semaine, la saison des pluies est lancée
(3 ou 4 évènements « calmes » pluvieux). La boue apparait dans notre
quartier. Au niveau voiture : après un changement de joint de culasse
(manque d’eau), et « une petite histoire » avec la police au niveau
des papiers, TOUT est rentré dans l’ordre. Au niveau travail : l’année
scolaire se poursuit (se termine), et je recherche des activités
complémentaires pour l’année prochaine.
Souvenirs de voyage :
Il existe au Burkina, comme ailleurs, différents moyens de voyager. Voici
une petite synthèse personnelle des moments vécus.
En bus :
Le bus est un moyen économique
pour voyager. Environ 75 personnes (rangées 3 et 2) … généralement les
compagnies ne dépassent pas le nombre de places prévues … sauf imprévus !
Les chauffeurs roulent assez vite, et quelques rares accidents, souvent mortels
sont à déplorer ! Pour vous rassurer, le chauffeur à décoré son pare-brise
avec des icones religieuses, ou des joueurs de foot. Autre particularité avec
le chauffeur : ils ne veulent pas généralement des femmes sur les 2 places
au devant à côté d’eux : soit disant qu’elles sont peureuses et peuvent
« agresser » ou déranger le chauffeur … Il m’est arrivé qu’un
mécanicien soit présent durant tout le trajet, vu l’état critique du car, et
les pannes fréquentes (voir post du voyage à Séguénéga). Lors du voyage début
mai, on se serait cru dans un train de campagne (bruit) à chaque fois que le
car freinait. A chaque arrêt volontaire
(péages, pauses) ou non (pannes, pauses pipi) des vendeuses ambulantes
( ?) sont souvent présentent : eau, fruits, pain … Pour les horaires,
ils sont souvent respectés « à la minute » pour les départs tôt
(entre 6h et 8h), le respect de ces horaires devient vite variable au cours de la journée. Il faut généralement
essayer de partir tôt (chaleur, et imprévus) pour « garantir » le
succès d’un voyage un peu fatiguant.
Taxi-brousse :
J’ai pris 2 fois le taxi brousse,
monospace arrangé faisant la liaison entre les grandes, mais aussi plus petites
villes. Dans ce cas, on ne sait pas quand on part (il faut le plein de
clients), ni quand on arrive : pauses au hasard ? ! ?.
C’est un peu moins confortable (on est serré, avec plus de poussière) que le
bus. Un plus grand choix de destination cependant, avec des tarifs à peu près
semblables, à négocier cependant.
En véhicule :
En véhicule, on circule à son
rythme. Mais l’essence étant aussi cher qu’en France, il faut prévoir un budget
plus conséquent (encore plus en cas de location !). La conduite est assez
fatiguante du à la multitude de moyens de locomotion des burkinabè. La liberté
est présente pour sortir du goudron, mais l’état des pistes est variable,
encore plus pendant la saison pluvieuse ! Un chauffeur peut être prévu
selon le budget : confort et sécurité.
En moto ou en P50 :
En moto, il est possible de
couvrir des distances dépassant la centaine de Km : mais attention à la
chaleur ! On peut aussi avoir des maux de fesses, de jambes, de bras (pour
les novices comme moi) … prévoir une pause dans chaque localité rencontrées
(demander à Erwan). Attention à la fiabilité des machines. C’est je pense, le moyen de transport
privilégié des burkinabè en ville, et pou relier des villes voisines. En ville,
j’ai pu tester ma mobylette P50, qui était très pratique … quand elle
roulait !
En vélo :
J’ai voyagé une fois en vélo sur
quelques Km, mon ami Norbert n’en croyait pas ses yeux ! Moyen économique,
mais attention à la circulation cependant … et les heures de trajets (plutôt
tôt le matin de préférence). En brousse, c’est le moyen de transport le plus
répandu.
Autres :
Vous pouvez aussi voyager à pied,
à cheval, en charrette tirée par un âne, dans les camions de marchandises, en
train, en avion (entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso) … A tester ! … ou
non ! ? !
BON VOYAGE !