lundi 8 décembre 2014

Bébés – Musique - Ecole !

Bébés – Musique - Ecole !

Bonjour à tous !

Un peu… beaucoup, passionnément de retard …

La vie m‘occupe fort ici : Bébés, Musique Ecole !

Au niveau famille, je suis devenu papa depuis plus d’une semaine maintenant, « j’ai gagné » des jumeaux : Mériadec et Mallory. La maman se porte bien. Bref résumé du jour de l’accouchement vécu par un papa au Burkina. Il faut d’abord se « préparer » pour gérer les ordonnances fournis par les sages femmes, en effet, la clinique choisit ne fournit pas les médicaments, et il faut aller les chercher à la pharmacie (dans l’enceinte de l’établissement). Traditionnellement, les accompagnants de la future maman son la mère ou les sœurs du papa(en effet, celui-ci ne peut pénétrer à l’intérieur de la maternité). Après une bonne attente, un peu de stress (enfin comme partout, je pense), tout s’est bien passé. Pour annoncer la bonne nouvelle, chez le bissas, l’heureux papa vient la nuit déposer un coq avec des cauris au pied dans la cour maternelle. La famille se lève ainsi avec la bonne nouvelle, en réfléchissant d’où vient le bébé ? Le nouveau papa envoie donc un membre de sa famille pour expliquer et fêter. Pour mon cas, je suis simplement aller voir ma belle-mère.

Maintenant les bébés  et la maman sont à la maison. Ils pleurent la nuit, et on dit chez les mossis, que les bébés pleurent le nuit pour pas qu’on leurs volent leur maman (en la gardant ainsi éveillé … ainsi que toute la cour par la même occasion) … Na zem samé ! Affaire à suivre ! Photo prise aujourd’hui des bébés ….

Au niveau de la musique, nous sommes toujours en enregistrement les dimanches. Cinq chansons déjà en boite, une sixième de prévu pour « poussez-démarrez » notre album.

Le travail se passe à l’école, math et musique pour les petits et ado. Fin de trimestre et toute son organisation comme à l’accoutumée.

Au niveau climat … sec … et poussiéreux. Les températures diminuent (légèrement) et le vent commence à se lever. Malgré les rhumes à répétitions, c’est la période la plus agréable et appréciable pour moi : mais les burkinabè sortent bonnets et blouson pour circuler à moto et vélo.

An niveau politique (et sanitaire), le pays semble se réorganiser dans le calme. Il reste quelques tags en ville, rappelant « les évènements » ou soulèvement populaire comme on dit ici. En photo, exemple pris à l’échangeur de Gounghin. D’autres inscriptions disent : Blaise = Ebola …. (pour information, la maladie n’est toujours pas ici, mais on en parle et des messages de préventions circulent).



Tous les indicateurs semblent donc dans le vert … j’espère qu’il en est de même chez vous !


lundi 3 novembre 2014

C'est ça le Burkina !

DERNIERES NOUVELLES : TOUT VA ...



J’ai un peu traîné pour la mise à jour, à cause de la connexion, du paludisme, de mes vacances, de la musique, et des « évènements » au pays. En effet, le pays à « chauffé » et le « président » en place depuis 27 ans est parti après un soulèvement du peuple burkinabè.

Je suis bien resté à la maison avec ma famille (je n’ai donc pas de photo d’actualité ou de presse à donner), et tout semble se calmer depuis ce matin, début d’une nouvelle semaine. En fin semaine couvre feu à partir de 18 h, ramené à 22 h à partir de samedi : tant pis pour les maquisards, et les oiseaux de nuits ! Les avions « reviennent » depuis hier, les boutiques s’ouvrent, des écoles aussi (enfin, pas la mienne pour l’instant).

Ce qui suit a été écrit il y a plus de 15 jours, mais je le partage quand même avec vous.



Animaux et Burkina : (suite)

Bonjour à tous ! Pour revenir sur les animaux du Burkina, les moustiques m’ont attrapés le jour de l’écriture de mon dernier post : un petit palu en passant : maux de ventre, « vertige » et problème de concentration. Comme on dit ici : on se cherche ! Mais je l’ai pris assez tôt, et après un traitement de 3 jours, et un peu de repos, c’est une mauvaise histoire. Actuellement, tout le monde à un ami, ou un membre de sa famille touché par le palu, et selon l’intensité de celui-ci, et les moyens (que l’on a ? ! ?), la gravité et le temps de convalescence varie !

Pour répondre au bruit du dernier post : réponse en image. J’ai trouvé ce crapaud dans la cour … et ici, un village du Burkina est réputé pour les manger ! Ces mossis (ethnie majoritaire) de Zorgo (ville) se font donc blaguer par les autres burkinabè. Si j’ai bien compris, on les mange en entier dans une soupe !

Saison des pluies et circulation (suite … et fin ?)

A suivre le dernier post, un camion (en photo, ici les camions vont des plus anciens aux plus modernes... à vous de juger) rempli de terre est venue s’enfoncer sur notre voie principale (sur le passage praticable), bloquant ainsi la circulation des véhicules. La pluie « est venue » pendant 2 jours, et le camion est resté en place pendant 3 : le temps de déchargé, et de laisser sécher ! J’ai donc du utiliser un petit 6 mètres remplis de boue, et de trous pendant ce temps ! A l’heure actuelle, il est repartit … mais la voie n’est toujours pas bonne … il n’a pourtant pas plut depuis une semaine (la saison est-elle vraiment finie ?) …. Mais un engin est venue étaler la terre (enfin !!!!), mais elle n’est toujours pas tassée … Je pense que tout ceci sera bientôt de la vieille histoire !

(Ndlr : pour info météo , la pluie semble vraiment finie, et la poussière est revenue, remplaçant la boue).

Fête de la Tabaski ou fête du mouton !



Nous avons fêté la Tabaski la semaine dernière : mais pas de bol, ça tombait un samedi ! (date plus ou moins prévisible en fonction de l’apparition ou non de la lune) … car quand les jours fériés tombent un dimanche … et bin on ne travaille pas le Lundi. Donc ici, pas de rattrapage. En quelques jours, des troupeaux entiers envahissent espaces vides et marchés de Ouagadougou. Les acheteurs ramènent leur achat à pied, en véhicule, ou en moto (j’ai pu voir 2 personnes sur une moto, tenant chacun son bélier !). Nous sommes donc allés fêter chez les amis et la famille ! Joss avait tué 2 moutons, et nous avait gardé un peu de viande à griller (car pour les invitations, et fêtes, les invités viennent « au hasard » … en bon français, je suis passé à 12H30). De plus, pendant toutes la journée, des enfants se promènent avec des plats, car on les a envoyés partagés avec la famille ou les amis. Les griots se promènent de cour en cour pour gagner un petit peu…




L’automne doit avancer en France : je pense donc aux vendanges (et vin nouveau), aux châtaignes, noisettes et champignons, … (pour les connaisseurs) ! Bonnes récoltes et dégustation (avec modération ? ! ?) … de mon côté, il y a toujours quelques tomates dans le jardin.


 BONNE CONTINUATION !!!!







jeudi 2 octobre 2014

Toujours la pluie en musique

Animaux et Burkina :

Depuis peu, les oiseaux semblent aimer notre maison : 2 oiseaux sont venus nous visiter en deux jours. Une tourterelle et « genre « citelle » » ? (voir photo, les connaisseurs pourront nommer ce deuxième invité en commentaire) sont venus tester néon, fils et ventilateurs pour se reposer. En effet, c’est la fin de la saison des pluies, et la vie animale et végétale ne s’en portent que mieux : les herbes poussent sur le toit de l’abri, les fourmis envahissent la cuisine, les araignées, chenilles et insectes en tout genre dans le jardin et la cour … et pour les moins agréables : moustiques à volontés !

 En lien, cet animal entendu à la tombée de la nuit dans la rue devant chez nous … Mais qui est-il donc ? A gagner (et indice) : cet animal à manger (Réponse au prochain post, j’attends vos réponses)

Saison des pluies et circulation

Il nous reste encore quelques pluies à venir … nous sommes resté « bloqué » au maquis à cause de la pluie après une audition de musique : nous avons dû attendre, manger gonré (beignets de benga) et zamné, et reprendre 2 bières avant de rentrer chez nous. Le niveau d’eau n’avait pas assez baissé, et rendu à 200 m de la maison : un ruisseau à traverser de nuit. Heureusement, n’étant pas un étranger, je connais le passage (qui est sous l’eau sois disant passant … mais si tu t’amuses sans connaitre … tu peux finir bloquer !). Après 2 minutes de questionnements, une bonne bouffée d’optimisme et de confiance en soi (et en la voiture) … et en route pour la maison. Avec de l’eau jusqu’au pare-choc, on réussit à passer. Ndlr : pour une fois, j’ai nettoyé la voiture le matin avant d’aller à l’école … il y avait de la boue sur les vitres … et des roues jusque sur le toit !!!!!. Une ou deux pluies sont venues depuis, mais nous étions bien calés à la maison… et bon courage aux autres !

Notre six mètres est vraiment mauvais, et nos relations de Ouagadougou peuvent rechigner à venir chez nous à cause de l’eau, de la boue, des trous ... et depuis peu … des tas de terre ! ? ! En effet, d’après les rumeurs du voisinage, le voisin « douanier » aurait financé et fait cotiser pour la venue de ces camions de terre … mais l’étalage n’étant pas prévu, les tas restent en place et bloquent presque totalement la voie … quelques motivés ont fini par étaler à la pelle … sans tasser. Pour information, si on attends quelque chose de la mairie ou de l’état, mieux vaut parfois le faire sois même … De retour une nuit, sans avoir été informé de l’étalage de la journée, je suis resté bloqué avec le véhicule dans la terre à 20 m de la maison. Heureusement, les jeunes du kiosque n’étant pas couché, son venu pousser et me montrer le détour à faire (que j’utilise désormais).

Travailler en musique, ou travailler la musique ?

La rentrée est passée, les cours de mathématiques et musique se font. En musique, il est intéressant de faire des jeux rythmiques, de la flûte, et des écoutes … lorsque l’électricité donne … j’ai déjà dû gérer 2 adaptations et improvisations à cause de coupures pendant les cours ! ?!. J’ai aussi commencé à animer les « petits » du CM1 et CM2.

Le groupe de musique Frankina continue ses répétitions (dans la cour chez Ouda en photo), et commence à enregistrer (voir photo Ouda concentré) tous les dimanches. Nous allons au studio à Tampouy, au Nord de Ouaga, chez Malcom, rappeur du feu groupe Faso Kombat. 2 chansons sont déjà en boite : enregistrement de 10 h à 17 h ou 18 h … pas vraiment reposant. Nous avons prévu d’enregistrer 6 chansons … nous acceptons tous les dons pour nous encourager ! Un concert est prévu d’ici la fin de l’année au foyer de l’Atelier Théâtre Burkinabè… (à suivre)

Je pense fort à la famille et aux amis ! Santé et réussite dans vos projets !

lundi 8 septembre 2014

Bien voyagé – Bonne arrivée – Bonne rentrée – Bien arrosée



Les vacances sont finies !!!

Pendant les vacances, nous avons voyagé. Nous voici de retour au pays. Depuis 15 jours, il a fallu gérer les animaux (voir commentaire en fin de blog), les plantes (les tomates vont donner), et la maison. Anecdote : nous avons passé un week end sans électricité à cause du « disjoncteur » de la maison. Samedi aprem, pas moyen d’avoir au téléphone (n° vert, d’urgence, le siège social) une personne de la Sonabel (EDF du Burkina) pour vérifier le compteur … on fait donc marcher « notre réseau », et les fonctionnaires sont venus nous dépanner Dimanche 11H … c’est quand même nous ! Nous avons donc repoussé notre fête de bonne arrivée au week end dernier. Famille – Amis – Musique ! Au menu : brochettes, mais je commence à inviter comme les burknabè : du riz yassa pour remplacer les frites ! et de la bière à volonté !

Je reprends donc mes activités professionnelles et l’écriture du blog (de plus, ma TV « France au revoir » est capricieuse depuis une semaine, et semble difficile à réparer d’après « les réparateurs » de la place (il faut imaginer une dizaine de personnes sous un hangar, avec des fers à souder et tournevis, de la télé des années 80 à l’écran plasma … il ya de l’offre et surtout de la demande !).

Je continue donc mes vacations à l’école de Ouaga2000 pour l’année 2014-2015 en mathématiques, et nouveauté pour cette année, en musique pour compléter mon temps de travail (cette association de matière peut paraitre inattendue, un peu moins pour ceux qui me connaissent ou suivent mo blog depuis le début)

Réunion le 1 septembre, avec une pluie dans la nuit « menaçante ».

En effet, mon voisin m’a parlé des inondations du 1er septembre 2009 lors de notre pot de bonne arrivée samedi dernier. Cette date est dans les esprits d’une bonne partie des ouagalais, avec un orage de 5 ou 6heures, une crue (et décrue) expresse : routes et maisons cassées. La consigne et les superstitions sont donc maintenant d’éviter de sortir le 1er septembre. Mes patrons (et l’éducation nationale française) n’ayant pas pensé à ça, nous avons du braver les éléments (il a « guenassé un chti’t »de 3h à 8h, juste assez pour faire la boue, et nous faire passer une nuit « menaçante ». Plus de peur que de mal !

Réunion du 2 septembre

Et oui, faire les emplois du temps prends du temps, spécial dédicaces à mes collègues qui s’y sont « amusés », et toujours aujourd’hui, à la MFR de Questembert. Toujours la pluie, un peu plus forte. Au réveil, une oreille bien bouchée … c’est toujours chiant quand ça arrive (ndlr : par expérience, j’ai réussi à gérer l’affaire en 2 jours, d’où ma bonne humeur, et l’écriture du blog). Petite parenthèse donc, bulletin de santé : la bourbouille est toujours « démengeaisante » (boutons de chaleurs). Il fait plus frais, « seulement » entre 25°C et 35°C ! Fin du bulletin santé et météo. Donc au départ du 2, « avec une oreille en moins » (la bonne, en plus, pour les connaisseurs), une fois le « petit ruisseau » passé en accélérant un peu plus que nécessaire, eh bin, la voiture ne veut plus avancer et s’arrête devant le kiosque. Avec la venue d’un mécanicien « qui passait par là » la voiture redémarre et j’arrive à peine 10 minutes en retard ! Et donc tout va, car le travail c’est la santé … … …

C’est la rentrée !

Aujourd’hui, 3  septembre, ma rentrée s’est bien passée avec mes 20 5ème dont je suis le professeur principal. Avec un petit complément gastrique pour commencer la journée : est-ce la sauce « téguédégué » (arachide) d’hier soir ? ou le stress de la rentrée ? Enfin ça se passe. Donc au programme : vérifications fournitures, manuels, carnet de correspondance de 7h30 à 12h. Avec une pause et une minute de silence en l’hommage des victimes du vol d’air Alger partant de Ouagadougou mi juillet (ndlr : la population locale est assez touchée, des magasins ont fermés par exemple). Autre « inquiétude », on nous parle du virus ébola et des conditions d’hygiène à respecter. Le pays s’est mobilisé en contrôlant la température des voyageurs rentrant dans le pays par exemple … cela me rappelle « la gestion de la grippe A en France » … sauf qu’ayant eu cette grippe … je ne souhaite pas qu’ébola arrive au Burkina Faso (aucun cas recensé à ce jour … mais des mesures de préventions ont leur utilité). Pas d’inquiétude donc pour l’instant : Mieux vaut prévenir que guérir (rajout pour ici : surtout quand on n’a pas les moyens, comprendra qui voudra pour le virus cité ci-dessus)

Plus léger, en vrac, les nouvelles de la maison : bilan météo : il pleuvait tous les jours (voir plusieurs fois) en aout, c’est à priori en train de se calmer en fréquence et surtout en intensité. Il y a eu de la perte chez les lapins, mais il reste un mâle et femelle pour espérer (j’en avais pourtant chier à leur construire une nouvelle cabane en pleine chaleur, voir photo). La chienne garde bien, et aboie « un peu au hasard ». La famille va bien (malgré des cas de paludisme, comme tous les ans, ça rigole pas mais tout le monde fait avec et reste positif !). L’école n’a pas encore recommencée pour notre petite Enda, elle est donc en famille (ici, les enfants voyage dans la famille pendant les vacances). Solange se porte bien (voir photo). Nouvelles du groupe « Frankina » prochainement.


Ici c’est toujours Ouagadougou, et on fait aller, « na zem samé »



mercredi 2 juillet 2014

Laafi !!!

Presque 2 mois sans nouvelles ? ! ?


« Laafi kibaré ?
-          Laafi
-          Zakaramba ?
-          Laafi
-          Toom kibaré?
-          Laafi »


TOUT VA BIEN ! j’espère que pour vous aussi !

Mon retard dans mes news  est « simplement » du aux aléas de la vie personnelle, professionnelle et de la nature : (en vrac, sans classement apparent)

·          fin d’année scolaire : avec son lot de contrôles à corriger, et de conseils de classe. Pour information, le taux de réussite du brevet au niveau national du Burkina Faso est de 28 % cette année ? ! ? A étudier !

·         début des pluies : une bonne pluie tous les 15 jours, où la piste devient difficilement praticable les jours suivants. En photo, la « rue » devant la maison il y a quelques semaines. A commenter !

·         une télé cablée : et donc plus de films, documentaires et conneries en tout genre à regarder. je pense qu’un record de vente de parabole à été établi, étant donné une solde sur le prix du matériel… cause de mondial (voir point suivant). A comptabiliser !

·         un mondial de foot : J’ai donc investi et suis assidument « le ballon », comme on dit ici. A supporter !

·         une vie familiale qui prend son rythme : prendre soin de Solange et d’Enda. A dorloter !

·         des animaux à nourrir : 5 lapins (quelques naissances), 2 poules (on a mangé le coq qui ne semblait pas féconder les œufs, et chantait à partir de 3H du mat parfois). A s’occuper !

·         un jardin et des fleurs à entretenir : tomates, belles du jour en photo. A arroser !

·         des maquis : à faire fonctionner, et se détendre. En photo, un vendeur ambulant de la LONAB (loterie à gratter) croisé autour d’une bière. A espérer !

·         un peu de tourisme : quelques sorties en périphérie (banlieue, « non loti »), ou en ville (en photo : une vue de la maison du peuple, espace d’expositions et de concerts). Je m’habitue peu à peu à la circulation, malgré des feux tricolores capricieux qu’il faut apprendre à comprendre (éteints, en panne, les trois couleurs en même temps …). A s’adapter !

·         de la musique : toujours quelques répétitions avec le groupe « FRANKINA ». A répéter !

·         des coupures d’eau et d’électricité : mais qui reviennent à une fréquence « normale » avec une coupure de faible durée de temps en temps. A patienter !

TOUT VA BIEN ! j’espère que pour vous aussi !

jeudi 15 mai 2014

Voyager au Burkina Faso

Dernières nouvelles :

Le premier week end de mai, beaucoup de funérailles étaient fêtées à travers le pays (période avant la saison des pluies). Quelques mois ou années après un décès, « une fête » avec messe et/ou rituels traditionnels ont lieu en l’honneur du défunt. J’ai donc été invité à fêter à Garango pour le papa de mon ami Modeste, « mon petit frère burkinabè » (voir post précédent). J’ai voyagé le samedi jusqu'à Tenkodogo (voir post précédent, pour une description plus détaillée du paysage) et le dimanche direction Garango à une vingtaine de Km (en photo, nous étions au pied de « collines », secteur 2). Après les salutations à la famille, et aux amis, nous nous sommes installés sous les manguiers pour boire bières (dolo et « modernes »), sucreries, et manger le tô, viandes et poulets, et en desserts : « les oreilles du bissa » (ethnie de Garango, et donc spécialité locale) : genre de crêpes que l’on mange avec de l’huile et du sel. Nous sommes rentrés en bus dimanche soir sur Ouagadougou, pour préparer la rentrée du Lundi.

En photo  une petite revenant de l’école en tenue traditionnelle à Tenkodogo. Samedi  était le jour où les enfants viennent en tenue traditionnelle dans une école locale. Chaque école choisit son jour dans l’année où les enfants troquent leurs uniformes contre les tenues traditionnelles. 2 autres photos sont prises par mes parents en avril lors de la journée traditionnelle de l’école primaire à côté de chez nous.



Informations : Au niveau météo : Depuis un peu plus d’une semaine, la saison des pluies est lancée (3 ou 4 évènements « calmes » pluvieux). La boue apparait dans notre quartier. Au niveau voiture : après un changement de joint de culasse (manque d’eau), et « une petite histoire » avec la police au niveau des papiers, TOUT est rentré dans l’ordre. Au niveau travail : l’année scolaire se poursuit (se termine), et je recherche des activités complémentaires pour l’année prochaine.

Souvenirs de voyage :

Il existe au Burkina, comme ailleurs, différents moyens de voyager. Voici une petite synthèse personnelle des moments vécus.

En bus :
Le bus est un moyen économique pour voyager. Environ 75 personnes (rangées 3 et 2) … généralement les compagnies ne dépassent pas le nombre de places prévues … sauf imprévus ! Les chauffeurs roulent assez vite, et quelques rares accidents, souvent mortels sont à déplorer ! Pour vous rassurer, le chauffeur à décoré son pare-brise avec des icones religieuses, ou des joueurs de foot. Autre particularité avec le chauffeur : ils ne veulent pas généralement des femmes sur les 2 places au devant à côté d’eux : soit disant qu’elles sont peureuses et peuvent « agresser » ou déranger le chauffeur … Il m’est arrivé qu’un mécanicien soit présent durant tout le trajet, vu l’état critique du car, et les pannes fréquentes (voir post du voyage à Séguénéga). Lors du voyage début mai, on se serait cru dans un train de campagne (bruit) à chaque fois que le car freinait.  A chaque arrêt volontaire (péages, pauses) ou non (pannes, pauses pipi) des vendeuses ambulantes ( ?) sont souvent présentent : eau, fruits, pain … Pour les horaires, ils sont souvent respectés « à la minute » pour les départs tôt (entre 6h et 8h), le respect de ces horaires devient  vite variable au cours de la journée. Il faut généralement essayer de partir tôt (chaleur, et imprévus) pour « garantir » le succès d’un voyage un peu fatiguant.

Taxi-brousse :
J’ai pris 2 fois le taxi brousse, monospace arrangé faisant la liaison entre les grandes, mais aussi plus petites villes. Dans ce cas, on ne sait pas quand on part (il faut le plein de clients), ni quand on arrive : pauses au hasard ? ! ?. C’est un peu moins confortable (on est serré, avec plus de poussière) que le bus. Un plus grand choix de destination cependant, avec des tarifs à peu près semblables, à négocier cependant.

En véhicule :
En véhicule, on circule à son rythme. Mais l’essence étant aussi cher qu’en France, il faut prévoir un budget plus conséquent (encore plus en cas de location !). La conduite est assez fatiguante du à la multitude de moyens de locomotion des burkinabè. La liberté est présente pour sortir du goudron, mais l’état des pistes est variable, encore plus pendant la saison pluvieuse ! Un chauffeur peut être prévu selon le budget : confort et sécurité.

En moto ou en P50 :
En moto, il est possible de couvrir des distances dépassant la centaine de Km : mais attention à la chaleur ! On peut aussi avoir des maux de fesses, de jambes, de bras (pour les novices comme moi) … prévoir une pause dans chaque localité rencontrées (demander à Erwan). Attention à la fiabilité des machines.  C’est je pense, le moyen de transport privilégié des burkinabè en ville, et pou relier des villes voisines. En ville, j’ai pu tester ma mobylette P50, qui était très pratique … quand elle roulait !

En vélo :
J’ai voyagé une fois en vélo sur quelques Km, mon ami Norbert n’en croyait pas ses yeux ! Moyen économique, mais attention à la circulation cependant … et les heures de trajets (plutôt tôt le matin de préférence). En brousse, c’est le moyen de transport le plus répandu.

Autres :
Vous pouvez aussi voyager à pied, à cheval, en charrette tirée par un âne, dans les camions de marchandises, en train, en avion (entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso) … A tester ! … ou non ! ? !


BON VOYAGE !

lundi 28 avril 2014

Phénomènes à expliquer !

Cou … pu … res ! ? !

Depuis 2 semaines déjà, c’est coupures sur coupures. Je suis en vacances depuis une semaine, et par exemple, ce matin j’avais prévu de vous écrire, de me raser à la tondeuse et faire du ménage : moralité : coupure d’électricité de 8h à 12h, et d’eau de 10h à 12h … ça complexifie un peu l’organisation de choses simples … ces coupures sont source de débats à la télé et radio (quand on l’a) ou entres les burkinabè … ces phénomènes doivent être expliqués !

A la recherche de François Ouédraogo

Mes parents sont venus tester le Burkina la semaine passée (en photo à suivre, "au milieu des champs"). Ils ont pu voir le climat, l’accueil, les maquis, et le sens de la famille. Nous sommes donc partis en brousse à la recherche d’une connaissance dans un petit village distant d’une trentaine de km de Sabou, au sud de Ouagadougou. Le trajet jusqu’à Sabou se fait au rythme burkinabè, sans problème sur le goudron. Arrivé à Sabou, sortir pour suivre la piste … qui est en chantier … avec des tas de sables au milieu de la piste … et des engins (photo à suivre)  faisant de la poussière un peu partout … heureusement que nous avions un véhicule loué, car ma voiture serait restée bloquée en route d’après certain … donc après une petite heure de piste, on demande à une vieille, qui nous indique la maison de François Ouédraogo (c’est le nom le plus courant au Burkina Faso, pas évident d’arriver au bon endroit !) … qui est parti travailler … par chance, juste à côté. En 5 minutes il arrive, nous reçoit, et nous fait visiter sa cour ! (en photo dans sa cour, près de son bougainvillier) Nous sommes rentré sans encombre. Nous avons trouvé du premier coup une personne que nous ne connaissions pas, dans un village inconnu ! des phénomènes peuvent être expliqués !



Étrange manguier

Nous avons constaté que sur une branche du manguier donnant sur la voie, une dizaine de mangues sont « apparues ». Aucune fleur ni mangue autour … phénomène à expliquer ! (les mangues sont à trouver sur la photo)

Changement climatique !

Samedi dernier, nous sommes allés fêter les 1 an de Ornella. Soirée « ambiancée » par les enfants du quartier : danses !  (appareil photo resté à la maison, dommage pour vous !). Salade, poulet, bière … en soirée, un vent fort se lève, avec poussière sans pluie, nous obligeant à continuer la fête à l’intérieur. De retour à la maison, surprise : une fenêtre restée ouverte (c’est souvent le cas ici) à permis à la poussière d’envahir (ce mot n’est pas trop fort) la maison : comme si la maison étaient abandonnée depuis des années, ou que des maçons peu soigneux avaient détruits un mur du salon. Poussières sur le sol, table (photo), cartons … enfin partout ! Le ménage venait d’être fait le matin même, en photo, la poussière accumulée au salon. Des phénomènes inexpliqués !



Sur ces paroles et photo, prenez soin de vous, et dites vous bien que tout peut toujours arriver ! expliqué …. Ou non !


mardi 8 avril 2014

La chaleur en fête :

Un âne à la maison ?

Bulletin météo :

Il fait toujours aussi chaud ici, nous avons atteint les 40°C ce week end … à l’intérieur de la maison ! Le soleil brûle du matin au soir. MAIS … « y’a des détails qui trompent pas » (petit clin d’œil à Bénabar pour la deuxième fois …) : l’eau est froide ce matin sous la douche … la poussière ne vole plus dans la rue au départ pour le travail : il a plu cette nuit ! Comme déjà dit, ces pluies rares, venant « perturber » la saison sèche sont « appelées pluie des manguiers » étant donné que l’on considère qu’elles lavent les fruits, et les rendent consommables en enlevant poussière et maladie (méningite). Depuis hier soir, vent à gogo … on est bien ! (pas plus de 35°C aujourd’hui !). Enfin, ceci n’empêche pas les coupures Sonabel (je viens de faire une petite pause guitare d’une heure au frais dehors, en attendant le retour du courant !). La Sonabel nous a rassuré en disant que tout devra rentrer dans l’ordre … la semaine dernière … enfin c’est comme tous les ans je crois, la consommation dépassant la production … sans compter les soi disant panne techniques !

Fête de quartier à Rimkieta

Dernier week end de mars, je suis allé comme l’année dernière à la 2ème édition de Rimkiet’arts, fête organisé par la MJCA (voir posts précédents) en « banlieue » de Ouagadougou (A l’Est, on trouve Ouaga 2000, à l’Ouest Rimkieta … il se parait que le goudron « arrive » enfin là-bas depuis la semaine dernière …). Au programme des festivités: manège (Sobany), marché, animations des enfants, concert (le groupe Frankina a presté dimanche soir, pour la clôture !). Les photos sont prises sur samedi/dimanche. Je n’ai pu participer à la parade du jeudi matin, étant donné que j’avais cours dans le rythme français scolaire (les burkinabè ont eu une semaine de vacances, les dernières d’ici fin juin !).



SOBANY





L'ambiance monte sur le podium au fil de la journée


Je me prépare à la chaleur, et à la réception de la famille !

Prochaines nouvelles prévues d’ici la fin du mois (pendant mes vacances ?).



jeudi 20 mars 2014

Fete de la femme ... en chaleur !


Journée Internationale de la Femme :




8 MARS :
Journée chômé et payé en l’honneur des femmes. Pour ce jour de fête, les couples, les familles, « les vieilles » … sortent. Tout le monde dehors au maquis. De plus, un pagne spécifique est commercialisé tous les ans. Je pense que ce doit être le pagne le plus vendu au Burkina Faso, car on peut croiser des personnes avec durant l’année entière. De mon côté, nous sommes allés fêter sous les manguiers et manger poulets flambés. Nous sommes allés manger poissons braisés en famille. Dernière escale « au maquis bal-poussière » ou les vieilles du quartier « s’enjaillait » en buvant la bière, et en dansant. En illustration, des photos de cette journée : Grand jeu (ça faisait longtemps) : retrouver le pagne du 8 mars sur chaque photo, et dire Combien de personnes au TOTAL sur ces 4 photos portent ce pagne ? A gagner, une soupe de jarret (et voir avec Molly pour partager les os)











Petit commentaire personnel : les conditions des femmes sont assez difficile ici : obéissance aux maris ou au père, difficulté de trouver une femme vivant seule, excisions encore réalisées … mes explications personnelles sont peut-être aussi valable dans pas mal de pays à travers le monde : Bon courage à nos mères, nos femmes, et nos filles ! le monde change(ra ?) !


« Y’a des détails qui trompent pas ! » depuis plusieurs semaines :

Des coupures d’électricité quasi journalière, pouvant durer plusieurs heures, Y’a des détails qui trompent pas ! 
Au départ pour le travail,  il fait 32° C à 8h30, Y’a des détails qui trompent pas ! 

Des petits boutons rouges apparaissent sur la peau, et les démangeaisons vont suivre, Y’a des détails qui trompent pas ! 

Difficulté d’avoir une bière très fraîche au maquis, Y’a des détails qui trompent pas ! 

Prendre plusieurs douches « chaudes » (pas encore installée à la maison ?) par jour (enfin, quand il y a l’eau), Y’a des détails qui trompent pas ! 

Se réveiller en sueur, les draps trempés, Y’a des détails qui trompent pas ! 

Boire des litres … d’eau … sans aller pisser, Y’a des détails qui trompent pas ! 

Ya toulgo (il fait chaud)

La saison chaude est arrivée ! ! !  Vous l’auriez compris, ce n’est pas la saison la plus facile à vivre pour moi ici … on va se réhabituer … ça va aller ! Pour l’instant, il y a encore un peu d’air par moment … au dire des burkinabè, ce ne sera plus le cas au mois d’avril ! … ne m’en voulez pas si je ne trouve plus la force d’aller au cyber …

Le travail va, la santé globalement aussi, les amours et la famille toujours au rendez-vous ! Prenez soin de vous !






mardi 4 mars 2014

Direction TENKODOGO

Le week end dernier, direction l’Est, 
à 200 Km de Ouagadougou, vers la frontière du Niger, 
pour une arrivée à Tenkodogo
 en faisant un crochet par Kabouda, petit village de brousse.
ALLER : Sortis de Ouaga vers 9h30, les motos se font de plus en plus rares, pour laisser place aux véhicules en tout genre (camions, citernes, car, mini-bus …). Le goudron est globalement bon, et les paysages rencontrés variés : genre savane clairsemée, quasi désertique, minéral, agricole … mais la couleur dominante reste le rouge ! (voir photos à suivre). La première partie du trajet se fait à allure modérée (de 50 à 70 Km/h), avec des pauses de poses, et l’admiration du paysage.




Au bout d’une petite centaine de Km, sortir du goudron et suivre la direction de Kabouda (qui veut dire « on ne juge pas »). Attention, après il n’y a plus de panneaux (déjà qu’il n’y en avait pas beaucoup … d’après le chef, ce sont les forgerons qui les volent) tourner à droite … comment  savoir où ? Comme dirait le dicton : « Nous ne sommes pas perdus tant que nous avons la bouche »… 20 Km de pistes (très convenable par rapport aux 6 mètres de Ouaga), mais largeur très variable, avec des franchissements de barrières de pluie à gérer (aménagement bétonné pour consolider les gués … enfin là, il n’y a pas beaucoup d’eau actuellement !). Arrivé au village, direction le chef de village (le naaba)  pour le saluer.

PAUSE à KABOUDA : Le chef offre une canette de bière : tout se perd ! on nous offre même plus le dolo ? (bière traditionnelle). Discussion sur le village, les familles, la France … Au Burkina, chez les mossis, les chefs coutumiers sont reconnaissables à leur chapeau, qui précisent aussi « le grade » des chefs les uns, par rapport aux autres. Le chef joue un rôle dans le tissu social et le règlement des conflits entre les personnes. Les 3 piliers de la stabilité du pays sont pour une majorité des burkinabè : la politique – la religion – la coutume (et tout ceci se mélange, avec différents points de vue pour chaque selon les individus)

Ndlr : bulletin météorologique : Nous avons hésité à reporter notre voyage à cause du vent poussiéreux Vendredi (genre brouillard … mais avec du sable !). Le vent est présent depuis plusieurs jours. Aujourd’hui, ça va, bulletin ce matin à la radio : « journée ensoleillée à Ouagadougou, la température ne devrait pas dépasser 37°C » nous voila rassuré, de savoir qu’il ne va pas faire chaud ! ? !
ARRIVEE  à TENKODOGO vers 17 h, juste avant la tombée de la nuit. Réception et soirée en famille. Le dimanche, petite balade pour se mettre en appétit (photo du baobab voisin de la cour, un de mes arbres préférés ici, celui-ci est vraiment LARGE !), « apéro », puis dégustation du porc au four local, préparé genre saucisse : A découvrir ! (photo des vautours, à 10 m du four, proches des plats, pour récupérer les jus de lavage, et surtout les os). Retour à la maison, pour encore manger un petit bout … départ vers 15h.
RETOUR Express : En 3 1/2 heures de routes, pas de photos, ni de pause ! J’ai appris à doubler un car dans un rond-point, ou les camions lors des franchissements des « gendarmes couchés » présents à l’entrée s des majorités des « villes » traversées (noms des dos d’ânes, ceux-ci dépassent rarement le nombre de 3 ou 4, mais il ne faut pas s’amuser avec eux !). Vitesse variant entre 50 et 90 Km/h (dans des longues lignes droites dégagées facilitant la conduite), sachant qu’il y avait beaucoup moins de monde sur la route qu’à l’aller. Soleil de face, pendant tout le trajet (genre, je rentre en soirée de Nantes vers Quimper, en plein mois d’Aout), mais au Burkina, c’est coups de soleil garantis (enfin ça va, j’ai connu pire en moto … voir posts précédents).

Pensée et commentaire du jour : La notion de famille est très importante au Burkina. On peut se fâcher avec ses amis, mais on ne choisit pas sa famille … qui restera souvent présente, et d’un soutien (moral, voir financier dans la mesure du possible). Cette famille devient aussi plus grande (grand oncle, cousins éloignés …), voir même appartenance au même village. En lien, une chanson que j’ai composée pour l’anniversaire de mon « petit frère », Modeste, qui fut, entre autres, mon colocataire l’année dernière (voir posts précédents).
BONNE ROUTE ! ! ! ! ! ! ! 
P.S : Mise en page des photos compliquée aujourd'hui ... mais connexion bonne

mercredi 26 février 2014

Morceaux de vie :

Bonjour à vous, des nouvelles en cette fin de mois, où il fait de plus en plus chaud. Nous dépassons aujourd’hui, lundi 24, pour la première fois depuis plusieurs mois la barre des 35 °C, et la nuit, c’est sensiblement en dessous de 30°C … pour ceux qui sont toujours dans le froid, je vous plains ! (car c’est parfois trop froid !), mais plaignez moi (car c’est parfois trop chaud …). De plus, revient « la période » des coupures d’eau (plusieurs heures sans eau, ou très faible pression généralement) et d’électricités (2 à 3 soirs par semaine, généralement pendant 3 h maximum ; on n’est pas à plaindre « ? » par rapport aux habitants en brousse, ou dans certains pays voisins …

Auprès de mon manguier, suite et fin ?

Nous avons profité des mangues, il en reste encore au frigo et dans les liqueurs (ceux qui veulent y gouter, je vais commencer sérieusement à moi aussi en profiter après un mois de macération, se dépêcher ?). Il doit en rester une petite dizaine dans l’arbre, et c’est en fait les chauves souris qui ont fait le plus de dégâts : « vers minuit, avant de se coucher, je vois les branches bouger, entends des petits cris … en m’approchant, j’aperçois une chauve souris suspendue la tête en bas à une mangue, faisant de la gymnastique (abdo) pour manger le fruit, 2 autres de ses congénères tournant aussi autours du manguier ». Bilan : 4 mangues mangées dans la nuit. Avec ce petit manège pendant une semaine … faites le calcul ! (photo du résultat en illustration). Elles semblent désormais avoir trouvées d’autres manguiers qui commencent à donner. D’après le propriétaire, ces mangues donnent 2 fois par an, affaire à suivre !

Du végétal … à l’animal :

A la maison, la famille pousse (Non, non, non, pas de bébé prévu pour moi pour l'instant) : les 5 poussins de Frankina (voir posts précédents) grossissent (merci au coq blanc, voir post précédent, quant on regarde les poussins, aucun doute sur le père). Un poussin en photo, avec les lapins « domestiques » burkinabè : après un mois, l’attente est de voir s’ils vont nous faire des petits ! Avec toute cette basse cour derrière la maison, les oiseaux du quartier sont heureux et trouvent eau et nourriture. Viennent 5 ou 6 espèces différentes : du « très petit merle ? », à la tourterelle, en passant par « des genre moineaux », et des petits rouges et des petits bleus (photo à suivre, mais ils sont assez peureux, et donc difficile à photographier : je les ai attendu en vain pendant une quinzaine de minute … pour ensuite les photographier par surprise, à travers la porte de la cuisine !).

Mariage toujours !

Non, non, non !!!!! Ce n’est toujours pas mon tour … mariages « en grandes pompes » chez nos voisins du 6 mètres (j’avais déjà posté leur crèche avant Noël). Musique, et blocage « de la route » (enfin, de la piste, quoi) tout le samedi. En fin d’après midi, une chorale religieuse est venue animer le mariage. Elle est ensuite venue se reposer au kiosque devant chez nous. La famille des mariés leurs fournissant la collation (dolo et riz, je pense … ça change du sandwich et bières, avis aux fanfarons). En lien, petite photo et musique, alors qu’ils terminaient leur musique en attendant de se restaurer !





Musique et amis

Toujours un peu de sorties au maquis les week end. Le groupe Frankina est en attente (de quoi ? ! ?). Petit morceau enregistré avec Bouba lors de sa dernière venue. Je suis plus ou moins en vacances (cours de rattrapage à l’école, un cours de soutien … enfin c’est beaucoup plus calme).


La vie prend son rythme, avec le rythme de la vie !